jeudi 23 décembre 2010

Inauguration de la permanence électorale


C’est toujours avec un grand plaisir que nous nous retrouvons ici, dans les locaux du Cercle de l’Avenir Monique JOURDAN.
JOURDAN, un nom attaché, avec Emile, à la ville de Nîmes et ses 18 années passées à la gestion municipale, au service des Nîmoises et des Nîmois, pour construire une ville à visage humain.
Merci !
Votre présence nombreuse témoigne de votre attachement à nos valeurs communes que nous défendons dans cette ville, d’union et de rassemblement, face à la droite.
Si j’ai accepté d’être candidat dans ce 3ème canton, après réflexion, mais surtout beaucoup de discussions avec Alain qui a su trouver les mots pour me convaincre, et je l’en remercie, tout comme je remercie de leur confiance mes camarades du Parti Communiste Français.
Je tiens, d’ores et déjà, à saluer également les 500 premières personnes, issues de milieu très divers qui ont apporté leur soutien, pour que, dans ce 3ème canton, nous nous rassemblions afin de conserver ce canton à gauche, parce que nous ne voulons pas voir la droite et son extrême, venir faire main basse sur ce canton comme sur la ville.


Ceci dans une période où les conditions de vie des gens s’aggravent chaque jour, où le chômage progresse, surtout chez les jeunes de 18 à 25 ans, où les gens ont de plus en plus de mal à trouver un logement, où les centres d’hébergement de nuit existant ne peuvent plus accueillir les sans abri, dans cette période glaciale, parce qu’ils ne cessent d’être plus nombreux, où le Secours Populaires, les Restos du Cœur, la Croix Rouge, le Secours Catholique ne cessent d’alerter sur l’état alarmant de la pauvreté dans notre pays, où les jeunes et les salariés viennent grandir les files d’attentes des organismes humanitaires, pour manger un peu mieux et trouver du réconfort.


Nous sortons d’un très grand mouvement social qui a su, durant plus de 3 mois, mobiliser des millions de personnes, avec les organisations syndicales, pour s’opposer à la réforme des retraites, mouvement soutenu par 70% de nos concitoyens. Ce qui prouve bien que c’était un mouvement populaire correspondant aux attentes du plus grand nombre. Malheureusement, l’intransigeance de Nicolas SARKOZY et de son gouvernement, avec le soutien des députés et des sénateurs de droite, comme Messieurs FOURNIER et LACHAUD, à faire passer cette loi, va rendre encore plus difficile nos conditions de vie en travaillant plus longtemps et surtout en gagnant moins d’argent.


Non content de ne pas nous écouter, cette droite nous méprise et contribue à nous enfoncer la tête en dessous du billot.
Pour ces raisons et bien d’autres, nous n’avons rien à attendre et à espérer, des SARKOZY, FOURNIER, LACHAUD, TAULELLE et RUTY.


Par contre, je suis convaincu que nous pouvons faire autrement et que nous pouvons les battre. Les motifs de mécontentement, d’injustice, de ras le bol, qui nous sont exposés lors des nombreuses rencontres avec nos concitoyens, peuvent se retourner contre eux si nous nous serrons les coudes.


Depuis maintenant plusieurs semaines, avec Alain et un certain nombre d’ami-e-s, de camarades, nous avons rencontré au Chemin Bas d’Avignon, au Clos d’Orville, au Mas de Ville, à Grézan, à Haute Magaille, au Mas de Ville, aux Jonquilles, aux Oliviers, à Beausoleil, au Mas de Possac, à Chalvidan, devant les écoles, avec les associations, au porte à porte, chez l’habitant, sur le marché, beaucoup d’électeurs(trices) du 3ème canton. Ceux qui se lèvent tôt, ceux qui cherchent du travail, ceux qui ont une petite retraite et qui réfléchissent comment finir le mois, ceux qui ne sont pas contents de trouver leur voiture cassée ou des caillassages, mais qui ne tombent pas dans la facilité de l’amalgame. Toutes ces femmes et tous ces hommes, jeunes ou moins jeunes, même s’ils ont beaucoup d’exigences vis-à-vis des politiques, des élus, ont des aspirations légitimes que nous comprenons.

Il y a aussi, et c’est je crois le plus important, beaucoup de motifs de satisfaction, pour poursuivre nos combats contre les injustices, ensemble.
Je crois que nous devons garder l’espoir et la confiance, cette confiance que nous devons avoir de façon réciproque, pas de chèque en blanc, mais une volonté de construire en commun, ensemble, pour vivre mieux demain.
Nous nous approchons des fêtes de fin d’année où, tout naturellement, parce que c’est la vie, l’activité sociale, politique, publique va se ralentir, pour être plus en famille. Nous pouvons tout de même poursuivre un certain nombre d’activités.


Comme je m’y suis engagé et dans le prolongement du travail d’Alain CLARY, être à l’écoute des habitants tout en travaillant sur les dossiers qui rentrent dans les compétences du Conseil Général, je souhaite construire, pour ces élections cantonales de mars 2011, un projet avec vous, pour que vous soyez acteurs de votre avenir, pour vous redonner votre place, celle que le gouvernement SARKOZY et le Maire de Nîmes vous refusent, comme par exemple en éliminant les élu-e-s de l’opposition de l’Agglomération de Nîmes.

Comme le rappelait Patrick MALAVIEILLE, les pistes sont nombreuses pour réagir à la réforme des collectivités territoriales, voulue par l’Etat, qui va réduire la représentativité des citoyens, aux risques d’avoir moins de justice sociale, encore moins de service public, ce qui est déjà le cas avec EDF/GDF, la SNCF, l’Education, La Poste, le racket de l’Etat et le détournement de l’épargne du Livret A pour les bailleurs sociaux.
C’est ce que nous avons fait au Chemin Bas d’Avignon pour La Poste et le poste de Police, au département avec les initiatives du groupe communiste, à Pissevin et Valdegour pour les collèges Condorcet et Diderot…
Nous avons également besoin de beaucoup plus de solidarité envers les bénéficiaires du RSA, les personnes âgées, les personnes handicapées.
Nous avons vraiment besoin de faire connaître ce que nous faisons et ce qu’il faudra faire encore et mieux…
Pour terminer sur ce chapitre, FOURNIER, LACHAUD et PROUST critiquent la majorité départementale, dont fait partie le groupe communiste, avec 3 Vice-présidents (Patrick MALAVIEILLE, Jean-Michel SUAU, Jacky VALY, et bien sur Alain CLARY). Un chiffre : l’Etat doit 400 000 millions d’euros cumulés au département du Gard, 70 millions pour un an. Sans vous faire la liste de tout ce que nous pourrions faire dans ce département, pour les contribuables gardois, mais quand même, deux ou trois exemples :
- Le département pourrait réaliser 1 000 logements sociaux, pour un coût de 55 millions d’euros ?
- On pourrait donner 120 € de plus mensuels sur chaque plan APA, coût 20 millions d’Euros,
- Pour nos aînés, 1 000 places pour les maisons de retraites, coût 40 millions d’euros,
- Et aussi la création de 300 places de crèches, pour un montant de 12 millions d’euros.
Alors, Messieurs FOURNIER, LACHAUD et PROUST, de grâce, assez de mépris envers l’action de la majorité départementale, par contre, vous pourriez demander au chef de l’Etat, votre ami, celui avec qui vous votez toutes les Réformes, de restituer son dû au département, ce qui serait, pour vous, une des premières actions en faveur des habitants du Gard.


Avant de terminer, je souhaiterais faire part de deux inquiétudes. Vous le savez, rien n’est définitivement acquis. Nous allons tout faire pour conserver ce canton à gauche, canton où, depuis 6 ans, Alain CLARY, Conseiller Général, contribue, au sein du groupe communiste et de sa majorité du département, à améliorer notre vie quotidienne, dans nos quartiers.
Rien n’est écrit par avance pour que les salariés en lutte dernièrement, transforment leur mécontentement en bulletin de vote, pour exprimer leur colère, se sont les rencontres, avec les arguments qui peuvent faire la différence. Par contre, si vous n’êtes pas inscrits sur les listes électorales, c’est sûr, vous ne pourrez pas sanctionner la droite. Pour cela, nous avons encore quelques jours pour le faire, au service des élections ou dans les mairies annexes. Il y a urgence !


Notre adversaire politique c’est la droite et son extrême, c’est elle que nous combattons. Nous avons aussi d’autres candidatures à gauche, c’est naturel. L’enjeu, c’est de rassembler au 1er tour, pour arriver en tête de la gauche et se rassembler, pour battre la droite au 2ème tour. C’est le premier tour qui est déterminant. Ce canton, détenu par le Parti Communiste, doit rester au Parti Communiste.
Par contre, je pense qu’il faut être vigilant face à un risque de multiplication de candidat-e-s, se réclamant de gauche. Il y a un danger que nous soyons écartés au 2ème tour. Attention aux apprentis sorciers qui veulent préparer, avec cette élection, d’autres échéances électorales. Il y a un temps pour tout.
Déjouons les obstacles, inscrivons et faisons inscrire sur les liste jusqu’au 31 décembre, pour éviter l’abstention.
Oui, toujours avec Alain CLARY, Conseiller Général, Président du Comité de soutien, et ma suppléante qui sera connue en janvier, nous voulons jouer utile, rassembler dès le 1er tour, avec le soutien du PCF, du Front de Gauche, s’inscrivant dans la Majorité Départementale, pour confirmer, renforcer et amplifier la Majorité de gauche au Conseil Général du Gard. Je m’engage, avec vous à relever ce défi.

mercredi 22 décembre 2010

Candidat pour améliorer notre quotidien

J’ai accepté de poursuivre sur ce 3ème canton le travail permanent accompli par Alain CLARY ; travail au quotidien, sans relâche, sur tous les dossiers, sans exclusive, à l’écoute de tous les habitants de tous nos quartiers.

C’est pour moi un honneur, et je remercie encore mes camarades du PCF de la confiance qu’ils me font, mais aussi, les nombreux ami-e-s qui, par leurs témoignages, m’ont donné des signes forts pour que nous poursuivions ensemble notre travail.

Alain CLARY, ses convictions, sa morale, son travail, comptent dans ce canton et cette ville. Je souhaite poursuivre à ma manière, avec mes différences, une certaine conception de faire de la politique, qui redonne ses lettres de noblesse au citoyen.

Nous sommes dans une période, où la vie des gens s’aggrave chaque jour, où les habitants se retrouvent de plus en plus nombreux au carrefour de toutes les difficultés : chômage, en particulier celui des jeunes, crise du logement, éclatement des familles, échec scolaire, pauvreté. Cette insécurité sociale  provoque de l’insécurité tout court et nous rend la vie plus difficile.

Au moment où nous avons le plus besoin de nous redonner des motifs de confiance, des moyens de retisser des liens, le gouvernement de Nicolas SARKOZY, et les parlementaires, dont les Nîmois Fournier et Lachaud, s’acharnent à faire passer leur loi pour repousser l’âge légal du départ à la retraite.
Cela renforce ma volonté de travailler avec les citoyens qui le souhaitent, mes amis du canton et de Nîmes, mes compagnons du Front de Gauche, mes camarades du PCF, au plus large rassemblement, à l’union de la gauche sans exclusive pour ensemble être plus forts contre la politique de l’Etat, être plus forts pour vivre mieux.

J’en suis convaincu : si nous nous y mettons tous, nous pouvons revivifier le « vivre ensemble ». Nous avons plus besoin de constructions et de lieux d’échanges, plus besoin de véritables coopérations entre les élus et les citoyens, pour améliorer notre quotidien.

Je rencontre beaucoup de colère chez les gens, mais aussi beaucoup d’exigence vis-à-vis des élus et je crois que cela est légitime. Nous devons être à la hauteur de ces attentes et capables aussi d’ouvrir, en résistant et dans le rassemblement, de nouvelles perspectives de changements.

Je suis disponible pour cela.